Quels sont les taux d'impositions de la SCPI Epsicap ?

La question des taux d'impositions pour une SCPI comme Epsicap revient souvent lorsqu’on envisage un investissement dans la pierre papier. Comprendre la fiscalité des SCPI permet d’anticiper au mieux le rendement que l’on peut réellement en attendre. Les règles fiscales influent directement sur le dividende brut et net, la fiscalité appliquée aux revenus fonciers, ainsi que sur les éventuelles plus-values immobilières en cas de revente des parts. Il est donc essentiel de bien saisir comment l’imposition fonctionne pour ce type d’investissement, afin d’éviter toute mauvaise surprise et de calculer précisément son rendement net.

Fonctionnement de la fiscalité des scpi

La fiscalité des SCPI constitue un point central pour tout acquéreur souhaitant optimiser son investissement. Les revenus issus des parts ne relèvent pas du régime des livrets classiques, mais sont en grande partie considérés comme revenus fonciers, soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Il est donc important de distinguer le taux de distribution affiché du rendement réellement perçu, autrement dit, le dividende net après impôts et charges diverses.

Les taux de distribution mis en avant par une SCPI attirent souvent par leur rendement brut attractif. Pourtant, ce chiffre ne tient pas compte de la grille d’imposition, ni des frais de souscription ou des ajustements liés au prix de la part lors de l’achat ou de la revente. Pour chaque associé, il convient donc de calculer le montant net réellement reversé, en tenant compte notamment de sa tranche marginale d’imposition et des spécificités fiscales propres à sa situation.

Imposition des revenus générés par la scpi epsicap

Les porteurs de parts percevant des revenus issus de la SCPI Epsicap doivent déclarer ces montants dans la catégorie des revenus fonciers. Le montant imposable correspond généralement au total annuel des loyers encaissés (dividende brut), auquel peuvent parfois être déduits certains frais précisés dans la documentation fiscale fournie par la société de gestion.

L’imposition s’effectue selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu, auquel s’ajoutent 17,2 % de prélèvements sociaux. Cette double ponction fiscale réduit forcément le rendement SCPI affiché. Le taux effectif d’imposition varie selon la situation personnelle de chaque investisseur et dépend principalement de la tranche marginale d’imposition. Par exemple, une personne imposée à 30 % verra son rendement net sensiblement inférieur à celui d’un associé faiblement imposé, ce qui souligne l’importance de bien anticiper la fiscalité globale avant d’investir.

Décryptage des prélèvements sociaux

Les prélèvements sociaux constituent une part importante de la fiscalité des SCPI. Fixés à 17,2 %, ils comprennent la CSG, la CRDS et d’autres contributions destinées au financement de la protection sociale. Quelle que soit votre situation fiscale, tous les associés sont redevables de ces prélèvements sur les revenus distribués, sans plafond ni abattement spécifique.

Cette ponction a un impact significatif sur la rentabilité nette. Par exemple, si le rendement SCPI annoncé approche 5 % brut, il tombe généralement autour de 3 à 3,5 % après application des prélèvements sociaux et de l’impôt sur le revenu pour un contribuable moyen. Ce différentiel met en lumière l’importance d’intégrer la fiscalité globale dans toute stratégie patrimoniale.

Focus sur les revenus fonciers perçus

Les revenus versés chaque trimestre ou chaque année apparaissent donc comme des revenus fonciers classiques dans la déclaration. Deux modes de déclaration existent : le régime réel, permettant de déduire certaines charges, ou le micro-foncier si le total ne dépasse pas 15 000 euros sous conditions précises.

Bien choisir sa méthode déclarative peut permettre d’alléger la charge fiscale. En optant pour le régime réel, il devient possible de déduire différents frais (intérêts d’emprunt, travaux votés par la SCPI, etc.), ce qui réduit le montant imposable. Cette option demande toutefois davantage de suivi lors de la déclaration annuelle mais peut s’avérer très avantageuse selon le profil de l’investisseur.

Qu’en est-il de l’imposition des plus-values immobilières ?

Lorsque vous revendez vos parts de SCPI Epsicap, la question de la taxation des plus-values immobilières se pose naturellement. Les plus-values réalisées relèvent du régime commun des particuliers : elles sont soumises à une imposition forfaitaire de 19 %, à laquelle s’ajoutent 17,2 % de prélèvements sociaux. Un système d’abattement progressif entre en jeu selon la durée de détention, avec une exonération totale de l’impôt après 22 ans (et après 30 ans pour les prélèvements sociaux).

Le gain potentiel lors de la cession dépend donc du prix de la part à l’achat puis à la revente, hors frais. Il ne faut pas oublier que les frais de souscription impactent également le rendement final si la revente intervient rapidement, rognant ainsi la performance globale sur la durée de détention.

Impact des frais et de la capitalisation sur le rendement net

Les frais de souscription, généralement compris entre 8 et 12 %, sont prélevés dès l’investissement initial et réduisent la rentabilité réelle d’une opération sur SCPI. Amortis sur plusieurs années, ces frais ne sont pas récupérables et doivent impérativement être intégrés au calcul du rendement net. Un investissement court terme minore souvent le gain, surtout si la revente intervient peu après l’acquisition des parts.

En outre, le prix de la part n’évolue pas toujours significativement au fil du temps, contrairement à d’autres placements financiers. La capitalisation progresse lentement ou reste stable en fonction du marché immobilier sous-jacent. Cela influence non seulement la liquidité potentielle mais aussi les perspectives de performance future, notamment lors de cycles immobiliers haussiers ou baissiers.

  • Revenus fonciers soumis à l’impôt sur le revenu (barème progressif)
  • Prélèvements sociaux systématiques (17,2 %) sur chaque distribution
  • Frais de souscription à intégrer dès le départ dans le projet
  • Plus-values immobilières soumises à un système d’abattement selon durée de détention

Réponses aux questions fréquentes sur la fiscalité et l’imposition des SCPI

Quel est le taux global d’imposition sur les revenus fonciers issus d’une SCPI ?

Les revenus fonciers provenant d’une SCPI sont imposés au barème de l’impôt sur le revenu (0 % à 45 % selon la tranche du foyer), auxquels s’ajoutent systématiquement 17,2 % de prélèvements sociaux. Beaucoup d’investisseurs constatent que leur rendement net se situe entre 2,5 et 3,5 % après fiscalité, alors qu’il avoisinait 5 % brut. Cette différence provient du cumul de l’impôt sur le revenu et des charges sociales.

  • Impôt sur le revenu : variable selon la tranche marginale
  • Prélèvements sociaux : fixes à 17,2 %

Comment sont taxées les plus-values immobilières réalisées à la vente de parts ?

Lorsqu’une plus-value est réalisée lors de la cession de parts, elle subit une imposition forfaitaire : 19 % pour l’impôt sur la plus-value immobilière, auxquels s’ajoutent 17,2 % de prélèvements sociaux. Dès la 6e année de détention, un abattement progressif s’applique. Après 22 ans de conservation, il n’y a plus d’impôt sur la plus-value (hors prélèvements sociaux).

Durée de détentionAbattement applicable

0-5 ans aucun
6-21 ans 6 % par an dès la 6e année
22 ans Exonération d'impôt (hors sociaux)

Peut-on optimiser la fiscalité liée à un investissement en SCPI ?

Oui, il existe plusieurs solutions pour optimiser la fiscalité d’un placement en SCPI. L’achat via un contrat d’assurance-vie permet de réduire certaines impositions (imposition uniquement à la sortie, pas sur chaque revenu), tandis que l’option du régime réel autorise la déduction de charges comme les intérêts d’emprunt ou les travaux. L’investissement en nue-propriété permet aussi de différer l’imposition jusqu’à la récupération de l’usufruit.

  • Achat en assurance-vie (unités de compte)
  • Nue-propriété
  • Déclaration en régime réel plutôt que micro-foncier

L’imposition s’applique-t-elle dès la première année ?

Oui, chaque revenu perçu doit être déclaré dès l’année de distribution. Même en cas de réinvestissement automatique du dividende ou d’affectation à une provision par la société, la part revenant à chaque associé figure sur une attestation fiscale annuelle. Ce document facilite la déclaration à l’administration fiscale. Aucun mécanisme de report n’est prévu, sauf cas particuliers comme la SCPI détenue en assurance-vie ou en démembrement temporaire.

  • Déclaration obligatoire dès la 1re année civile
  • Formulaire pré-rempli transmis par la société de gestion

Source : 

https://epsicap.fr/